Curieux. Un bel euphémisme pour décrire Christophe Chartier. Dans les années 90, il débarque sur les terres bordelaises avec l’envie d’entreprendre. De découvrir. S’épanouir. Mais dans quel domaine ?
À l’époque, Star Wars tournait en boucle dans l’imaginaire des gens. L’essor des nouvelles technologies en faisait rêver plus d’un. Pourtant, c’est dans la littérature scientifique que Christophe trouva l’inspiration. La Réalité Virtuelle, un ouvrage des chercheurs Philippe Coiffet et Grigore Burdea, fit jaillir l’étincelle qu’il cherchait.
Ça sera donc la réalité virtuelle.
La fiction devenue réelle. L’immersion. N’écoutant que ses envies d’aventure, Christophe avait décelé dans cette technologie la puissance d’émerveillement dont les entreprises ont besoin. C’était une intuition : la 3D deviendra le langage commun à tous les domaines. Pour mieux se comprendre, communiquer à distance, réunir les équipes autour d’un contenu commun.
Si précédemment la révolution industrielle avait mis à l’honneur les nouvelles technologies au détriment de l’Humain, la vision de Christophe était tout autre. Repenser l’Interface Humain-machine (IHM), placer l’Humain au cœur de l’action et réenchanter sa façon de travailler. La promesse d’Immersion venait de naître.
Pour se lancer, Christophe s’est associé à un de ses amis, Guillaume Claverie. Première année, résultats négatifs. Deuxième année, la tendance s’inverse et le réseau d’Immersion commence à prendre forme. Entre temps, Guillaume Claverie part découvrir d’autres contrées. L’entreprise emprunte un chemin qui jusqu’ici n’avait jamais été exploré. Et il suit la bonne direction.
Des entreprises arrivent de tous horizons pour faire appel à nos solutions : Airbus, Renault, SNCF, L’Oréal, Saint-Gobain, Lectra, Dassault Systèmes… De projet en projet, Immersion prend de l’ampleur. 6 collaborateurs en 2003. Puis 15. 45. Mais pas question de troquer humanité et passion contre notoriété et triomphe.
« Des années plus tard, certains clients sont encore à nos côtés » – Christophe C.
2014
Marc Zuckerberg rachète la société Oculus VR. La réalité virtuelle se démocratise. La nouvelle est positive, la VR gagne en popularité. Les entreprises y voient une chance de se différencier et cherchent à surfer sur la vague.
Deux ans plus tard, Immersion lève des fonds et entre en bourse.
2016
On sonne la cloche. Son tintement résonne à nos oreilles comme le début d’un nouveau défi. Et quel défi… Mais au printemps, un ralentissement se fait ressentir. Les entreprises temporisent et stoppent les investissements. Elles attendent de voir ce que vont donner ces nouveaux casques. Certaines commencent à se détourner de nos grands systèmes complexes au profit d’une technologie plus accessible. Mais que comptaient-elles en faire ?
Pour Immersion, la réponse prend la forme d’une solution. Nous ne vendons pas seulement des technologies, mais une infinité d’usages adaptés aux besoins de nos clients. La vague passe, le cap est maintenu. Tout d’abord grâce à cette vision complète. Mais surtout grâce à la force pluridisciplinaire de notre équipe.
Chacun de nos membres possède des compétences extraordinaires. De l’IHM aux sciences cognitives, en passant par l’électronique et l’informatique, leurs domaines d’expertise se complètent. Et bien au-delà de leurs qualifications, les hommes et les femmes qui évoluent à Immersion partagent une même raison de travailler : la passion. Et la curiosité de savoir ce que nous réserve l’avenir.
Ce demain prend la forme d’un univers entièrement virtuel. Si le métavers semblait réservé aux technophiles depuis plusieurs années, aujourd’hui tout le monde veut sa part du pixel. L’opportunité est grisante. Mais au même titre que les casques VR, un métavers est un outil. Que pourrait-on en faire ? Comment l’intégrer à nos solutions pour faire de l’expérience de nos clients une immersion d’autant plus fascinante ? Tant de questions auxquelles nous avons hâte de répondre.
Au cours de ces dernières décennies, nous avons d’abord vécu l’ère technologique. Une vérité s’imposait : sans savoir comment, la technologie ferait partie de l’avenir de l’humanité. Puis l’ère de l’usage est arrivée. De rêveurs, les Hommes sont passés à utilisateurs.
Notre conquête reprend. Maintenant, place à l’ère du sens.